vendredi 29 février 2008

Edl, les premiers pas

Comme il n'y a pas que des edliens qui passent par ici et qu'Ana me l'a demandé, this is a petit lexique für comprendo les codes et abréviations de l'Ecole du Louvre.
Pour rappel : l'Ecole du Louvre est DANS le Louvre et NON, on n'apprend pas le dessin, on continue de dessiner des hommes-patates même après être entrés ( pas pour tous heureusement ).

Tout d'abord :
EDL : Ecole Du Louvre, ce qui fatalement conduit à 
Edlien(ne) : étudiant-habitant de l'Ecole du Louvre.

Quand on parle de Michel-Ange, de Dürer ou de Goya, c'est pas qu'on rend visite à des super copains sculpteurs ou peintres mais qu'on a cours dans les amphis du même nom. De même que les salles de cours ont de doux noms comme Délos, Nara, Lascaux ou Imhotep ( ça va, ça va Imhotep ).

HGA : tronc commun sensé nous donner une vision d'ensemble de l'histoire de l'art à travers le temps ( vive le paléolithique ) et l'espace ( youhou la Méso-Amérique ). C'est une vision d'ensemble mais  vraiment de loin et astigmate.

Pour compléter le passionnant tronc commun :
TDO : Travaux Dirigés devant les Oeuvres. On visite des musées avec des chargé(e)s de TD plus ou moins mignons, dans le but non pas de se rincer l'oeil mais de connaître parfaitement les musées du coin ( dans l'espoir un jour d'y travailler ).

On suit à côté des spécialités divisées en trois cours.
CO : Cours Organique, cours principal donné par une méga-célébrité genre le George Clooney des arts de l'Inde.
CS : Cours de Synthèse, cours plus général et souvent donné par une célébrité moins célèbre mais quand même pas mal, le Edward Norton de l'art du XIXème.
TP : pas la peine de dire, les travaux pratiques reprennent le thème du cours principal mais sont donnés par de étoiles montantes type Milo Ventimiglia de l'histoire de la gravure, souvent les larbins du premier prof et souvent thésards.

C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour le moment, je met à jour sur suggestion.

Pour continuer le côté découverte de l'école, une belle image de notre beau hall Jaujard, bien propre et bien désert comme il se doit. Et comme les détails comptent, la photo est prise du coin où sont posés les classeurs avec les offres de stage ( et un téléphone dont je n'ai jamais compris l'utilité ).

mercredi 27 février 2008

Coptic time, TDO time, couloir time


Petit billet de déclaration d'amour aux edliens.


Pour le TD au musée Guimet où les filles admirent ce qu'il y a devant la vitrine ( un chargé de TD conscient de sa sexytude et de son côté crousti-fondant ) plus que ce qu'il y a dedans ( des éventails japonais collés sur des bouts de papier ). Où l'on souhaite finalement que les hommes ne soient pas aussi romantiques que les tanukis, et où l'on ne doit finalement pas s'inquiéter quand un mec vous pique votre fauteuil mais vous laisse le remballer à la fin du cours. Et parce que ça peut finalement être très utile un numéro d'élève commençant par 06 . . .

Ensuite parce que les jours d'affluence comme le mercredi entre midi et deux heure, le hall Jaujard c'est Noël. Le royaume de la papote, des rencontres expresses, et des conversations irréelles : t'es la seule personne que je connais qui dit " le rapport avec la choucroute " ou il m'avait donné comme sujet de recherche le colletin au XVIIème siècle. 
Et quand on fait un joli sourire on peut même se faire offrir à manger des choses grasses et sucrées venues de la machine à obésité.

Les edliens sont très ouverts aux autres cultures, c'est pourquoi j'ai une fois de plus risqué ma vie et mon heure de 14 à 15 pour aller suivre le cours d'art copte. Comme je suis méga chanceuse j'ai eu droit à la conclusion pendant 40 minutes sur la chapelle XVII, chapelle que j'avais déjà du subir la dernière fois que j'étais venue. Au moins je me sentais super cultivée en copte quand je reconnaissais les cavaliers et les petites gazelles.
Pour que le choc des civilisations ne soit pas trop dur, le moine copte avait apporté des dragibus et même si c'est un cadeau de son amoureuse je les ai mangés ( avec l'aide de Virginia ).
Là aussi, phrases cultes. Le moine devant la liste des vertus : ouais bah y'en a que j'ai pas. Bibi face à la sainteté d'un personnage : moi aussi j'ai des auréoles ou encore devant une dame particulièrement peu gracieuse : ça fait tellement longtemps qu'ils vivent entre hommes que les femmes, ils savent plus à quoi ça ressemble. On survit comme on peut.
Comme je sais qu'ils m'attendent demain avec des battes à clou si je dis des méchancetés, l'art copte ça craint pas trop mais Baouït j'en ai quand même un peu marre. Les bonhommes qui sortent des cadres c'est rigolo par contre j'aimerai bien voir les peintures en couleurs . . .

Retour du TD en fin de journée, BA effectuée envers une gentille gardienne et grosse flemme autour d'un chocolat chaud avant de repartir en sculpture jusqu'à 20H et des poussières. Une fin de journée à refaire, à parler de mecs, de no-life style et à faire croire qu'on bosse super bien la majolique ( ?? ) et les émaux peints ( ! ! ).

Hommages à Baouit donc avec ce beau baptême du Christ, relevé à l'aquarelle. J'attends les détails sur le lieu de provenance, la date tout ça . . .  que les spécialistes se manifestent.

mardi 26 février 2008

Sieste



Journée internationale de la sieste. M'en fiche si ça existe pas, aujourd'hui c'est la sieste.

C'est la sieste en HGA quand avant 10h on vous parle de terre vernissée, d'engobe et des coulures, de pâte ouverte ou fermée comme si c'était des fenêtres. Quand on apprend avec enthousiasme que le XIIIème siècle a vu la renaissance de la terre vernissée en France et qu'une ( un ? ) estèque n'est pas une sorte de fruit mais un outil très coupant. Wunderschön.
Je suis allée jusqu'aux joyeuses céramiques de Palissy les yeux ouverts, après tout n'était que lointain blabla. J'ai tout de même entendu quelques trucs genre régionalismes et XIXème siècle, triple "a sgraffiato" ou Saint-Porchaire. Que de poésie si tôt le matin . . .

Impossible de dormir en Renaissance à cause du rythme infernal, de mon estomac qui grogne et aussi parce qu'on parlait des Montefeltre et j'aime bien les Montefeltre. Le prof est une machine de guerre lancée implacablement vers le XVIème siècle, nous n'auront pas de répit jusqu'à Fontainebleau. 

Retour de la sieste après la pause déjeuner. 
J'aime euh . . . bien la symbolique militaire mais bizarrement ce cours m'endort chaque année. J'ai quand même appris que dans l'armée de terre il y avait 6 types d'insignes, bien bien bien, je n'en avais trouvé que deux à l'examen en juin dernier, au temps pour moi. Par contre dans l'air c'est deux, comme ça pas besoin de changer ma réponse pour cette année. 
La cigogne, la mouette et l'escargot volant m'ont donné le coup de grâce et achevé de me faire passer définitivement du côté obscur de la sieste. 
J'a trouvé une photo du-dit escargot volant pour ceux qui auraient la chance de ne pas savoir de quoi on parle. 


( vous avez vu comme j'arrive vachement bien à mettre des liens c'est fou )

lundi 25 février 2008

C'est fou ce qu'on apprend !



Une fois de plus à la bibli pour ne pas y travailler. Je sais que ça devient une horrible habitude mais encore une fois ce n'est pas ma faute. Je devais rendre la grandiose, splendide, tragique saison 2 de Rome à Fabien et il avait fini de manger quand je suis arrivée ( en retard ) donc j'ai du le retrouver à la bibli quelle tristesse.


Aujourd'hui j'ai appris plein de choses. 

Quand on a pas de carte de photocopieuse on prend son blouson et on disparaît pendant 20 minutes.

Que les corn-flakes et le lait pouvait ne pas se prendre ensemble le matin.

Que the Coptic Encyclopaedia est un ouvrage bizarrement plus léger que bien d'autres ( Heroic Armour of the Italian Renaissance, catalogue Disney . . . ).

Qu'en un an, à raison d'une heure par semaine on peut traduire environ 20 pages de copte.

Que même en muséo on a peur de manger quand Caroline est dans les parages.

Qu'Isabelle, la fille de saint Louis est mystérieusement absente des livres de sculpture médiévale alors qu'elle est dans mon cours.

Que je ne peux pas lire dans un endroit fait pour, que je suis plus efficace dans un bus ou dans mon bain.


J'ai l'impression de ne plus trop être à l'école en ce moment donc je vais aussi dire ce que j'ai fait après, top-moumoute intéressant. Je suis allée voir Peur(s) du noir. Des courts-métrages en noir et blanc ( sans blague ) sur l'angoisse, la peur . . . Certains étaient très moyens mais celui de Blutch était vraiment angoissant. Je ne connais pas ce dessinateur mais son coup de crayon est assez vif pour vous foutre les pétoches avec une histoire de sadique lâchant des chiens enragés au milieu du XVIIIème siècle. 

Je voulais mettre sa tête en image mais c'est vraiment pas accueillant.
A la place il y a un extrait de Marie Caillou, de Lorenzo Mattotti et de Richard McGuire ( comme Lizzie ). Le dernier est le meilleur des trois mais celui de Blutch est quand même le plus puissant et le plus beau de l'ensemble.




vendredi 22 février 2008

Le superTP


J'en ai tellement parlé que je dois bien faire un article dessus maintenant . . . Enfin, j'ai pu me ridiculiser avec mes références de merde, mes extraits de Blanche-Neige et de Merlin l'Enchanteur. Comme d'habitude j'ai parlé trop vite malgré les signaux désespérés d'Alex et comme d'habitude j'ai fait des phrases à rallonges et je me suis répétée mais quand même. J'ai réussi à expliquer presque clairement ce qu'est la physiognomonie et à ne pas trop m'emmêler les pinceaux avec la distorsion du temps lors des métamorphoses. Donc tout va bien. La prof a même cité des trucs que j'avais énoncés ( moment de fierté, petite minute de silence ).

On a aussi eu droit à un exposé sur la nuit du chasseur, un film magnifique surréaliste et expressionniste ( c'est pas moi qui le dit ) et qui a influencé les Blues Brothers, autant dire la grande classe. Et un autre exposé sur la naissance parallèle de Batman et du Joker dans le film de Burton. Intéressant.

Mais le plus énorme de ce cours a été justement le cours, consacré aux SUPERHEROS ! ! Je sais que beaucoup sont jaloux des trop beaux sujets de cours qu'on traite en cinéma mais celui-là dépasse tout le reste.
De la naissance de Superman en 1938 à sa première méga-apparition en 78, et du méga kitsch des deux premiers opus au super déballage d'effets spéciaux d'X-men de Brian Singer 20 ans plus tard. Grande, grande séance de supers-répliques et super-émotion !
Brando  en papa kryptonien dont on ne voit que la tête parlant de la " frontière de la réclusion humaine ", Loïs Lane méga nunuche mal fagottée et seulement capable d'ouvrir la bouche tragiquement quand son super-amour entre dans une cage en plexiglas . . . Tout un programme.
Heureusement que Burton était là et Michelle Pfeiffer de nous sortir la réplique du jour en rentrant chez elle :
" Honey i'm home, oh i forgot i'm not married " .

Prochain cours sur Paul Verhoeven, Total Recall et Robocop mais aussi sur l'homme invisible, I feel miam miam.

mercredi 20 février 2008

Païni's touch


Aujourd'hui ma vie à l'école s'est résumée à un cours puisque levée à 14h et des poussière le TD de 10h au musée Guimet a vite été expédié et que je n'ai pas réussi à trouver ma chargé de TD sculpture au Louvre ce soir ( y avait il cours ? ).
Donc ma journée c'est joyeusement résumée à un cours de cinéma de Monsieur Païni. Entre mépris pour les journalistes, hors-sujet sur Cloverfield qui est un des plus grands films de ces dernières années, un film dont on reparlera à coup sûr, lecture de Canetti et néologismes habituels.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, le cours de Païni, critique-essayiste, directeur ( de la Cinémathèque, de la fondation Maeght, de la cellule cinema de Beaubourg aussi ) est une expérience unique que tout edlien devrait tenter un jour. Entendre parler de l'indécidabilité, de métamorphose circulaire ou du triomphe du temps sur la matérialité pendant deux heures change du rythme infernal de projection de clichés qu'on nous inflige en HGA et qui nous stresse au moment des révisions. Ici ce ne sont que divagations, pensées confuses autour du pot et pérégrinations philosophiques  basée sur Deleuze et Godard. Où l'on vous parlera de la Lubitsch touche et de Frankestein avec le gros accent qui tache.
Le tout agrémenté des extraits des films Païni's Production qu'il a l'amabilité de nous mettre sur DVD à chaque séance et des injonctions à l'égard de David le pauvre projectionniste de l'amphi Michel-Ange ( un grand rival de dame Agnès en terme de maltraitance des appariteurs ce Païni ).

Je ne me plains pas trop non plus car l'homme peut être brillant et capable de sortir des choses magnifiques sur le cinéma voire sur l'histoire de l'art. Il a parfois une vision originale de ce medium et du rapport aux images que l'on a ou que l'on devrait avoir .Mais c'est tellement entrecoupé de blabla inutile, de satisfaction pour les belles formules sensées impressionner les auditeurs ( et ça marche, chaque séance est un festival de petits rires de fouine et de hochements de tête à chaque grande révélation faite par Monsieur ) que je regrette presque de suivre ce cours. 
J'espère en secret qu'il ne reprendra pas ce cours l'année prochaine, ça me tuerait.

lundi 18 février 2008

J-4


Avant de ressortir Disney de sa poussière informatique. Vendredi est toujours un grand jour. Il ne me manque plus qu'à caler la cassette de Merlin, à trouver quelqu'un qui sache comment isoler un extrait de film sur une clé USB  ( à retrouver ma clé USB ) et à vérifier qu'on peut bien passer des VHS dans l'amphi Dürer.
Salagadou la magicabou la dibidibabidibou . . .

De la difficulté d'organiser quoi que ce soit


J'en connaît trois qui vont m'en vouloir mais comme cette année ma vie à l'EDL c'est ( malheureusement ) beaucoup eux, ils doivent y passer.

Je ne sais pas si pour tous les groupes c'est pareil mais celui dans lequel j'ai atterri est composé de prima dona toutes plus occupées les unes que les autres. On arriverait plus facilement à mettre Bush et Ahmadinejad dans la même pièce que de trouver une soirée pour se retrouver à quatre. Mais ce n'est pas de leur faute, récital de piano, défense de la nation et amour lointain dictent leur conduite quand ce n'est pas code, vacances au soleil ou concert à l'étranger . . . Tout irait encore pour le mieux si en plus ces trois affreuses bêtes ne se liguaient pas pour faire de mon agenda un champ de ratures, de rendez-vous annulés et de possibilités à venir.

Plusieurs solutions. Ne pas travailler ( paf Mozart, paf défenseur de la nation ), ne pas rentrer chez soi deux fois par mois ou mieux faire venir sa famille ( paf Justinien ), ne pas être invités à des bals, ne pas aller à des concerts, ne pas partir en vacances, ne pas célébrer les fêtes en famille, ne pas avoir d'autres amis. Ne pas avoir de vie serait impeccable en fait. C'est ok pour tout le monde ?

Et les mecs : achetez-vous un agenda. 

( reste plus qu'à choisir quelle couleur de petit bonhomme sur le schéma vous êtes )


samedi 16 février 2008

Fin de semaine



Vendredi fut un jour de grande victoire. Je suis allée à l'école pour aller à la bibli. Certes je suis aussi allée déposer mes sousous à Francine, charmante hôtesse de l'association de l'école, pour aller visiter Londres et le fond de l'Angleterre. Et là, le miracle se produisit . . .
En fait j'ai d'abord mangé, papoté avec des figures importantes de l'école, visiteurs du C2RMF, administrateurs de groupes facebook et membres du forum. 2 heures ( et des brouettes ) plus tard après cette pose bien méritée direction la bibli.
Bizarrement pas trop bondée ( ? ), je trouve la place au fond, entre les trainards de cinema qui lisent Télérama et les Cahiers au lieu de bosser le droit et les techniques de la céramique chinoise. J'aime vraiment pas les Cahiers mais je l'ai quand même lu avant de commencer.
Pleine d'assurance je sors l'ordi, les trois pauvres feuilles que je dois recopier en me disant que c'est super bien ce que je fais et que ce TD de Chine sur la céramique, porcelaine, grès, ding et autres fujian il est vraiment tiptop. Et il m'a fallu 3h30 pour recopier un TD de 2h. Je sais c'est pas encore ça mais on avance ( vraiment ) tout doucement vers la studiosité.
( si Lia passe par là, tu vois que j'ai pas besoin d'aide pour prouver au monde mon incapacité au travail ^^ ).

Et ce matin , après ne pas avoir dormi chez moi pour cause de clés oubliées, je suis actuellement en train de rater un passionnant TD à la cité de l'archi. Parce que faire de la description de tympans ça va une fois mais pas deux. Et aussi parce que j'ai vu la prof à côté de moi à la bibli s'arracher les yeux sur un livre sur la sculpture gothique 18 heures avant de faire son TD et que ça craint quand même.

Ma belle illustration, pour ceux que ça pourrait intéresser, est le vase meiping Grandidier du musée Guimet, une des pièces maîtresses de la collection que j'adore pour ses proportions et le déséquilibre des couleurs et aussi parce qu'il semble sorti du Lotus Bleu.

jeudi 14 février 2008

Dans la série


Dans la série " EDL tu pue ", tome 2 journée à Ecouen. Posée dans le train avec ma délicieuse et gastronomique salade pâtes-tomate-thon-maïs miam miam, je regarde la ville qui défile et je n'arrêterai jamais d'aimer Paris, malgré tout ce qu'on peut dire sur l'ambiance, le gris, les gens ou le prix des loyers, la ville en train c'est toujours magnifique, plus infini que face à la mer et beaucoup plus poétique ( peut être parce plus triste ? ). 
Bref, après 25 jolies minutes de train, le débarquement en terrain inconnu et le chemin demandé, la recherche du musée commence. A croire qu'ils ont tout fait pour qu'on y aille pas, froid, bois, panneau à moitié effacé, chemin terriblement en pente pour mes jambes mollassonnes . . . Au bord de la crise de nerf je trouve l'entrée du parc puis le château . . . fermé jusqu'à 14 heures, pas grave on va attendre dans le froid. 10 minutes plus tard dans la boutique ( tiens les livres des soldes de la RMN . . . ), chaleur, gens qui arrivent et puis c'est tout. Pas de gentille madame pour faire le TD et qui n'a pas de portable des fois qu'on aurait besoin de la joindre. 14H40, 3,50 de train à l'aller et un joyeux musée à visiter. Première salle pleine d'épées, de pistolets et d'armures Dieu ne m'a peut être pas totalement punie mais en fait si. Après ce n'est que tapisserie, cuirs et grotesques,armoires et commodes. Finalement la majolique, l'émail et Iznik ont eu raison de ma bonne volonté au bout de 10 minutes. Retour par les bois, reprise de train, repassage par la glaciale gare du Nord avant de repartir cavaler dans ma ville adorée.
 Ecouen ou l'enfer du grotesque.

mardi 12 février 2008

Un jour peut être


J'en suis sûre, un jour moi aussi je pourrais bosser à la bibli. Ne prévoir de ne faire que ça, venir au Louvre pour ça, passer ma journée là-bas en la coupant de poses cafet. Excitant programme . . .
Au lieu de ça, j'ai emprunté un livre qui ne me sert à rien, un que j'avais déjà lu sans le savoir et un qui n'était pas sur le sujet que je croyais. Résultat : je lis les BD de masters of americans comics  de Little Nemo à Spiegelman et je remise vite fait cette passionnante revue sur le cinéma sous mon bien-aimé Heroic armour of the Italian Renaissance. Le tout sans papier pour écrire, c'est déjà trop d'organisation pour ma petite tête. Et à côté de moi je ne vois que des ordis ouverts, des piles de livres et des notes qui s'étalent, des gens qui passent les bras chargés et des regards concentrés sur des choses que je ne veux pas imaginer ( vade retro peinture song et temples Cholas ! ). Les gens sont effrayants mais je suspectt quand même une bonne partie d'entre eux de ne rien faire non plus, ils sont simplement plus convaincants que moi. Je devrais venir en tenue de tueuse avec lunettes, tenue déprimante, pile de cours, ordi et trousse pleine de fluos, histoire de bluffer convenablement. Pour le moment Gaston et moi on crèche à la même enseigne.

Le diable fait homme

Ou comment la folie des hommes créa le patrimoine militaire.
Je sais que pour beaucoup c'est une spé de sauvage et que ce n'est pas rationnel ni sain d'en faire partie. Mais l'homme est un animal violent et prétentieux qui depuis toujours se glorifie, étale son pouvoir dès qu'il le peut. Et la guerre est le plus ancien et le plus courant des moyens pour le faire. C'est malheureux mais c'est vrai et toutes les armures, la peinture d'histoire, les uniformes, les innovations techniques en tout genre ( artillerie, internet, téléphone portable . . . ) en témoignent.
Finalement c'est pas plus obscur que l'histoire de la gravure, pas plus décalé que l'art contemporain alors . . .


lundi 11 février 2008

Picpus



Pour commencer en douceur . . . Voila mon quartier, l'image colle très bien à ce coin suranné, comme un anachronisme dans le Paris des tendances d'aujourd'hui. En sortant du métro on a la même impression de voyage dans le temps. C'est le lieu des nonos, des familles gentilles et des authentiques petits vieux. Tout ça ne brille pas beaucoup, reste presque dans l'ombre. Si tu ne connais pas c'est normal, on vient à Picpus en étant initié. C'est un peu le quartier culte à mystère de Paris. Picpus l'inconnue en quelque sorte.
Au plaisir de vous y initier un jour.

Willkommen


On s'y jette aussi.
On va voir ce que ça donne entre mon don pour l'introspection et mes incroyables capacités informatiques ( non non je n'ai pas déjà des problèmes . . . )
En attendant qu'il grandisse ce nouveau bébé