vendredi 31 octobre 2008

C'est vraiment trop injuste

Il y a des jours où l'on se demander pourquoi l'univers se met à tourner dans l'autre sens, pourquoi des choses immuables changent tout d'un coup, pourquoi ce sui devait se faire n'arrive pas.

Par exemple, en cours de cinéma. Je suis heureuse que ça recommence, le zozotement de Nemer, les circonvolutions philosophiques de Gabriella et les extraits qui vous font appartenir à un super club V.I.P tellement personne ne les a vu. L'idée aussi que ce n'est pas qu'un cours, c'est aussi un échange, un moment pour apprendre et s'enrichir la cervelle. Et là pour des raisons obscures de gestion des quotas, on nous tombe dessus avec ordre de travailler et que les bonnes notes ça va bien pour le moment. On ne demandait rien nous, on était absolument heureux comme ça et à cause de basses considérations matérielles il fait qu'on travaille. Je vous jure.
La même chose en patrimoine militaire. Du clichés, de la dissert, de l'exposé ultra rapide et autres délicatesses. Mais pourquoi mon Dieu ? L'humiliation des oraux de l'année dernière était déjà amplement suffisante.

Et pour ajouter encore à mon malheur, j'ai voulu prendre le tapis roulant de Montparnasse, le très rapide et comme de par hasard ça ne marchait pas. Dégoûtée. 

lundi 27 octobre 2008

Intérieur

Mes talents de décoratrice d'intérieur se limitant à coller à l'infini, c'est à ça que j'ai occupé ce morne et glacial lundi. Cela devenait urgent vu l'état de délabrement des cartes et divers posters, des traces de patafix et autre outils collant et du tas de papiers variés qui attendaient avec impatience leur moment de gloire sur les murs de ma chambrette. Ma vie est incroyable, vous avez vraiment de la chance que je vous fasse profiter de tous ces petits moments divins.

Il me restait donc des reliquats de soldes de la RMN et même des cartes de la braderie des Beaux-Arts, c'est dire le niveau de non updating des murs de ma chambre. C'est pourtant un domaine que j'aime beaucoup, comme toute personne de goût qui se respecte. Eugette nous tient au courant de l'évolution murale de sa maison, Mathilde est fière de l'accord entre ses belles images, Ana nous présente sa nouvelle piaule et les souvenirs qui y trônent pour nous dire qu'elle est bien arrivée . . . Sans être feng chiotte, la déco, l'intérieur tout ça tout c'est vachement important.

Et en plus je suis cartophile, papierophile, posterophile, accrocheusophile, comme vous voudrez. J'ai le gène de la récupération depuis toujours, mon étagère, ma chambre ressemblent à une brocante cheap et hétéroclite, Batman, hippopotames, reveil-matin et tirelire japoniaise s'y mélangent avec amour et un mauvais goût assumé.Pas d'harmonie chez bibi, c'est le souk visuel garanti. Quant au papier, je prends tout, de la réclame bas de gamme à la carte design en passant par le souvenir de vacances, les photos d'amis et des OCNI (objets collant non identifiés) comme ce monstre en papier journal, ce billet de 100 francs belges ou cet emballage de chocolat avec la laitière de Vermeer . . . Et je ne parle même pas de toutes ces innocentes qui dorment encore dans mes boîtes à chaussure, tous ces splendides trésors comme ces vieilles pub de la bibliothèqueForney ou ces belles cartes d'anniversaire des années passées. Il me faudrait une deuxième chambre pour toutes les mettre.
Et un beau cadre pour mon poster du Livre de la Jungle.

En attendant je me contenterai de ma une du monde avec ma tête de vache clonée, mon beau Captain Kirk, mon roi de coeur, Egon Schiele, mon père, Marylin, les hommes du président, une affiché volée à l'expo sur les Phéniciens, les Scandinaves à Cluny, mon Super Monsieur Patate, ma vierge dorée, Miss Liberty, ma choupette de cousine, Blanche-Neige, Van Gogh, un vieu manuscrit, du beau japonais, Monsieur Pierrafeu, les aphorismes d'Erik Satie et de Woody Allen, Nolde, Frans Hals, Schönbrunn, les smarties, les souvenirs de New-York, une liste de films à voir, moi en costume de Pierrot, des milliards de pub chipées dans le Marais, mon coeur tout rose, Banania, mon premier vrai tableau acheté à un punk de Venice Beach, un drapeau Ronald, ma baguette de fée et autres merveilles sans valeur.


jeudi 23 octobre 2008

Comment ai je pu vivre sans ce livre ?

Dans le cadre de la (re)mise à niveau de ma navrante culture et aussi parce qu'il était à 1,40 chez Boulimier, ce soir Ladies & Gentlemen : Bridget Jones !

Quoi ? Comment ? Tu n'as pas lu le Journal de Bridget Jones ! Ouah la teuhon. Et ça se dit littéraire, et ça étale sa culture comme de la gelée certifiée Bonne Maman. Je sais, je me fais honte, je ne me regarde même plus dans la glace, mais ça c'est aussi à cause de ma graisse et c'est une autre histoire.

Avant d'être grossièrement interrompue par moi même comme disait Pierre, je parlais du fait que je venais de finir Bridget et qu'un petit billet dessus serait tout à fait opportun.
Je dois aussi vous dire que je n'ai vu que des bouts du film, je suis honteuse sur toute la ligne. Pas de comparaison avec le film donc, à part les acteurs parce que Colin quoi, merde.

Alors bien sûr ce n'est pas le premier roman chick lit, mon adoré Bret Easton Ellis avait lancé le genre bien malgré lui et je suis sûre que les années 90 regorgent d'ouvrages pour poulettes plus ou moins bons. Et depuis le Diable en Prada est passé par là, donnant un énorme coup de vieux aux célibattantes fin de siècle.
Malgré tout, je me suis bidonné du début à la fin. Chaque page, chaque aventure ridicule, chaque comptage de calories, de cigarettes, de pensées négatives et de Smoothies, chaque dialogue m'a éclatée. Bridget est une adorable midinette qui hésite entre popote et révolution sociale. Ou qui essaie tout simplement d'être heureuse, au choix. 
La traduction n'est vraiment pas bonne, puisque j'arrive même à le sentir sans avoir touché à une ligne en anglais. Des fautes et des phrases difformes mais qu'importe. Les désastreuses aventures de la femme moderne, ça n'a pas besoin d'être du Shakespeare. Et puis Hugh (comprenez Grant) et Colin (est il besoin de comprendre ?) y sont cités, presque un pré-casting pour le film. Comment voulez-vous que je ne bave pas sur ce livre ??

Le monde entier l'aura compris, le livre est bon mais tout ce qui m'a tenu en haleine, c'est d'imaginer mon doux, mon tendre Colin dans son jacquard hideux, débordant de retenue gênée face à Hugh Grant que j'imagine parfait de cynisme. What Else ?
Dès que le monde se sera calmé, je me pose les produits décrits ci-dessus et je me fait du films dégoulinant pendant un weekend. De la guimauve.

vendredi 17 octobre 2008

Mon coeur est fait de celluloïd

Même si le patrimoine militaire reste ancré dans mon coeur, je dois avouer que tant que la spé ne commence pas, je me sens tout de même plus portée sur le cinéma. Je préfère l'écran qui illumine les nuits solitaires aux visites intensives des Invalides. Bien sûr j'irai avec force, conviction et moult empressement à l'expo sur les Chevaliers de Malte mais en attendant, je savoure le plaisir abrutissant de se gaver de films à volonté.

Depuis la rentrée, nous sommes en plein milieu d'une conjecture astrale unique. Offre spéciale à la Fnac, mise en commun du fond de DVD des la spé ciné, prévision de diverses soirées ciné tous genres et époques confondus, achat de Sésame ouvre toi, UGC illimité me voici ! Tout ça pour dire que les dieux se sont penchés sur mon automne grisonnant afin de le teinter en 7ème art, version Technicolor évidemment !

Version couleur flamboyant quand on passe l'après-midi chez Val à mater Devdas tout en dissertant sur l'incroyable talent de Shahrukh, en se gavant d'images comme autant de macarons flashy et en écoutant Margot sortir aussi à l'aise qu'un yogi en pleine méditation, des répliques hallucinantes et des chansons mielleuses à souhait. L'esprit comédie musicale règne ici bas de puis Mamma Mia et ce n'est pas près de s'arrêter, aussi navrant que cela puisse être.

Version je révise mes classiques avec Alex, devant Appaloosa. La continuation logique du cours de cette année et de ce magnifique oral sur la violence du western moderne. Ici, beaucoup plus de retenue, Harris dilate chaque action pour la réduire à un mouvement, un éclair qui résume tout. Contrairement à Leone qui s'étale pour mieux faire jaillir sa violence, Harris tape dans la méditation, de l'action certe, mais qui semble perdre de son impact émotionnel et par la même, sa force symbolique (j'attends les fana du genre pour me dire que je ne comprends rien à cette science subtile). Dans l'ensemble le film se tient mais s'il te plaît Ed, la prochaine fois, évite les erreurs techniques. L'image bâtarde un coup très fine, un coup avec un gros grain, la photo de série télé c'est vraiment ignoble. Et on est d'autant plus dégouté que le générique de fin est une merveille de lumière étudiée, de couleurs soignées, de composition et de style qui te mettent KO. J'attends le suivant.

Version je rattrape ma culture de merde devant Casablanca tard le soir. Je ne m'attarde pas, la pauvreté de mes idées ne pouvant que desservir ce sublimissime film que j'ai mis si longtemps à voir. Juste un petit mot pur Bogart, que je découvrais par la même occasion et qui m'a bluffé. Sa voix, sa désinvolture, son charisme d'homme usé que la vie n'épargne pas sont encore plus forts que ce que j'en pensais d'après les photos et le mythe du personnage. Il me faut le port de l'angoisse et The Big Sleep d'urgence maintenant.

Et puis pour tous les autres, le Magicien d'Oz délicieusement niais et ensorcelant, Vicky Cristina et son badinage classieux, le Parrain et l'hystérie de Mathilde face à Pacino-le-meilleur-de-tous, French Cancan par Renoir et son esprit canaille . . . Je pourrais en manger encore et toujours et ne jamais être rassasiée de toutes ces images nouvelles, des histoires et des plans, de sons, des voix magiques et des BO enivrantes.
 Je devrais d'ailleurs sûrement, ma ligne apprécierait plus un régime film à gogo que nutella-gâteaux.

mardi 14 octobre 2008

Le lundi au soleil

C'est presque irréel en octobre. Et pourtant, pourtant . . . Lucky we are and lucky we'll stay puisque lundi alias hier was the Versailles Day. Pas le seul malheureusement puisque le pèlerinage dans le 78 va se répéter moulte fois cette année (allez au moins 2 fois). Mais revenons en à nos parterres puisque c'est de  ça qu'il s'agit. Lundi, 14h, TD jardins de Versailles. Je sens la foule en délire qui s'écrie, ouuuah trop cool, Versailles t'en as de la chance.

Alors d'une, Versailles est une sortie familiale depuis mes premières couches-culottes et mon premier bavoir Sophie la girafe. Merci j'ai eu le temps de faire le tour du coin. Les chaumière de Dame Antoinette, les bosquets, le tour du canal, les oranges pressées et le petit train je visualise. Donc le merveilleux n'est comment dire, plus que moyennement merveilleux. Mais bon, les palmiers sur la terrasse, le ciel bleu et le soleil qui dore les épaules ça ne fait jamais de mal. Et puis au moins cette fois, la chargé de TD était là, je fais des progrès depuis Ecouen.
De deux, le soleil c'est super, qui plus est quand on visite Versailles (soleil . . . Roi-Soleil . . . u effort les gens) et qu'on a un temps de merde depuis un mois mais si on pose l'équation on se rend compte que ce n'est pas total bonheur :

Chaleur + pas d'ombre + pas d'eau + terrain en pente + marche effrénée = long. Très long

De trois et même tercio ter et triple three, en imaginant que je découvre les jardins ce jour-là, au bout de deux heures, de la statue, de l'allée et du bosquet ça fait déborder la cafetière. Je peux me balader des journées entière dans le domaine mais de courir d'un groupe à l'autre, avec une explication sur pourquoi classique pour rocaille et pourquoi vive le roi bouhouuuuuuu. Too much is just . . . bah too much que je voulez-vous.

Malgré tout (et oui dans le monde des Bisounours ya toujours un joli côté), la journée ne fut point gachée. Déjà parce que se rendre sur le lieu de travail de Mr Milovanovic dont je pleure toujours la fin des cours c'est meuvant tout de même. Paraît en plus que des huiles de chez huiles d'au moins Oliviers & Co envahissaient la Galerie des Glaces dans l'après-midi, que Morgane la totale fan était sur place et tout et tout ! On est groupe de recherche Versailles ou on ne l'est pas.
Et puis je n'étais point seulâtre au milieu de toute cette verdure. Outre Riri et Fifi, mes célèbres compagnons d'infortune (à moins que je ne sois Fifi . . . ??), Versailles somptait lundi parmi ses ornements les plus gracieux Valentine de chez spé ciné et Cie. Errance groupée donc et soutient mutuel dans l'après-midi qui s'étire tel le vieux chewing-gum sous la semelle malchanceuse. 

Sur ce, il est déjà midi douze, je vous laisse et à la semaine prochaine parce que je ne pense pas avoir le temps de poser ma cervelle assez longtemps pour pondre quelque chose de disons . . . lisible.
Have fun et Au Privilège Du Roi s'il vous plaît !

Devant la non-coopération de blogger.com à ajouter mes belles photos je laisse l'article en tout moche, photos sur Face de bouc en attendant de refaire marcher ce site de merde. Bonne journée.

mercredi 8 octobre 2008

Cernée

De part en part, impitoyablement.

Bon, la phrase d'intro c'est fait, je peux m'attarder à nouveau dans, devant et avec des considérations inutiles.
La rentrée est un univers impitoyable. Autant le lycée avec sa vie bien réglée me semblait impeccable, effort minimum, rendement maximum. Je ne sais pas pourquoi la formule s'est inversée à l'école. Je t'en foutrai du travailler plus pour gagner plus. J'en fait de partout, dans tous les sens et ça ne paye pas des masses pour le moment.

J'ai fermement décidé de faire quelque chose de mes deux pouces et 8 didis et de mon clavier cette année et j'ai pensé, ô folie inconsidérée, que taper mes cours d'HGA serait une idée, sinon brillante, du moins utile. Pauvre folle que j'étais . . . Je suis enchaînée à mon clavier et surtout à OpenOffice et c'est foutrement moins fun que de trénailler sur Face de bouc (même si soyons honnêtes, on se fait rapidement chier gravos sur le cite communautaire made in Big Brother). Mon poignet droit risque à tout moment de plonger dans les abysses de la tendinite tandis que mon dos se courbe irrémédiablement sous l'effet d'un fauteuil digne de Marius et Jeanette et des tortionnaires nazis par la même occasion. L'ophtalmologiste me tend le bras et la paire de binocle sera sûrement mein Weihnachten Geschenk.
De quoi se plaint-elle celle là ?? Parce qu'elle tape trois cours elle nous la joue Caliméro ? Faut arrêter la moquette et retourner au turbin au lieu de te plaindre comme Cosette ou Emmanuelle Héran !
Oui mais, mais mais . . .  mais c'est pas tout.

Du projet en pagaille, de la soirée en veux tu en Voici-Gala-ParisMatch, des vacances à prévoir, du potin à entretenir, des potes à voir, une cafèt à occuper, une bibli à pourrir et accessoirement à utiliser, de l'allemand à travailler et une vie sociale à disons à ne pas laisser mourir. Je sais vous aller me dire, j'en rajoute. Normal quoi. Pour une fois que je fais un truc, que je suis occupée et que je n'échoue pas un jour sur deux devant FillesTV que je n'ai d'ailleurs pas regardé depuis un bon bout de temps, faut que je la ramène. De toute manière c'est comme ça et pis c'est tout.
Vous êtes curieux je le sens bien, ma vie palpitassionante vous intrigue. Sachez donc, vénérables, nobles, magnifiques lecteurs qui pour des raisons encore inexpliquées continuez à me lire enfin à cliquer par erreur sur ma page, sachez disais-je avant de je ne sais plus quoi, sachez là maintenant tout de suite parce que je vais vous le dire, ce qui occupe mon insipide existence.
Dans l'ordre tiercé, quarté, quinté + je citerai un journal à monter, une rubrique à concevoir (conséquence logique du premier vous l'aurez comprendo), des mails par ci, des mails par là, pour une salle, un stage, une soirée, un film, une fête d'anniversaire dont j'ignore encore les moindres détails, des questions d'orientation aussi lénifiantes qu'Elisseeff sur la peinture song, des réunions et des informations qui n'intéressent personne. A ceci vous rajoutez je ne sais pas moi, un cours d'allemand qui va me faire ramer, les spés qui n'ont pas encore commencé et d'autres activités que je ne citerai pas de peut de faire fuir l'Indiana Jones du net qui oserait encore passer par ici.
Simplement pour dire que ni plus, ni moins mais tout autant, la rentrée est chez moi et pour encore un moment un cross country, que je suis encore dans la boue et que la ligne d'arrivée n'émerge toujours pas du brouillard.

dimanche 5 octobre 2008

Entendre

Jeudi soir, la ville était à moi. Non pas que je développe des obsessions mégalomanes (quoique . . . ), et que je la joue Trump de Paris. Simplement jeudi j'ai traversé un bout de la ville avec mes gambettes et j'ai été émerveillée. Rien de spécial pourtant, pas de Nuit Blanche bruyante, de grandes installations, d'illumination de Noël ou d'éclipse irréelle. 

La rue Saint-Maur comme une longue allée silencieuse. Pas un chat dans cette rue d'habitude si animée. On entend la ville, je veux dire on n'entend pas de voitures, de klaxons, d'agressions sonores, de voix de partout. Un monde du silence sans Cousteau ni plongée, le bitume remplaçant le Grand Bleu. Et c'était presque incroyable, comme irréel d'entendre tous ces bruits. Des bruits légers, simples et clairs comme celui de mes bottes sur le bitume, une sirène au loin qui trace dans la nuit ou une conversation qui emplit un boulevard. Et un bonheur pour les yeux avec cette lumière de fin du monde, de lampadaire fatigué sur la grisaille ambiante. Les perspectives les plus modestes s'ouvrent, une voiture devient comète et le gris qui endort se réveille en un camaïeu mystérieux. Désolée pour les figures de style de seconde zone mais c'est aussi ces genres de choses stupides qui se réveillent quand on marche la nuit. L'impression d'assister à des scènes uniques, à des tours de force héroïques et des moments gracieux même s'il n'en n'est rien. N'importe quel bout de trottoir devient une scène. La nuit nous appartient (je sais, celle là est facile). 
Je ne sais pas si le monde appartient à ceux qui se lève tôt mais je préfère rêver dans la nuit grise et la ville qui dort.