dimanche 7 septembre 2008

On dirait le sud (part tou)

Après cette joyeuse récréation montagnarde, direction encore plus le sud avec encore plus de chaleur et encore plus de bon temps. la tribu supracool me dépose à Valence, le temps d'un dernier calin avec mon pti Léon et ils repartent dans les brumes du plateau.

42 minutes de TGV plus tard (parce que je ne prends pas des trains sortis de l'enfer moi), j'arrive à Nîmes, accueillie par la chaleur du bord de Grand Lac et par la seule et unique loute, ma choupitrognesque Mathilde. Depuis le temps qu'on devait faire un tour . . . L'occasion de découvrir la caserne tant évoquée, avec ses grandes chambres pas pratique mais j'aimerais bien avoir la même. 

Aussitôt arrivée, aussitôt embarquée. Retour des GCM (Grandes Considérations Métaphysiques aka Potins & Co) à peine tempérées par Alex, et que ça papote sur les projets des uns, Camille en Sicile, la marche de la mort à la rentrée, la santé du forum, les révisions des pauvres septembristes et les nouveaux qui nous les brisent à tout rompre. La ville est belle, pleine de soleil et de petites rues. On est arrivé un jeudi, jours de grande activité dans la colonie romaine. Tango sur une place, palais illuminés, brocante sauvage . . . La ville s'offre à nous simplement, sans manières effrayantes. Tout le monde est dans la rue, boit, mange, vit, marche dans tous les sens pour profiter de la chaleur encore très agréable (peut être même n'est elle agréable qu'à ce moment).
Donc la ville est belle le soir. Le jour elle est étouffante, presque impitoyable sous son soleil sans failles. Les Arènes sont un piège brûlant dont les pierres blanches sont autant de miroirs près à nous rôtir. Malgré tout, le spectacle est superbe, on se perd dans les gradins et je m'amuse de voir Mathilde et le moine copte vissés à leur audioguide. Rajoutez à cela un tour à la Maison Carrée, un voyage dans l'Histoire, un panorama de la Tour Magne et un passage devant le Pont du Gard, voici pour la partie culture, pèlerinage obligé de notre séjour.

Pour le reste de la plage, chaude et sableuse (mais quelle révélation ! I know), des bonbons à s'en rendre malade à l'Usine Haribo et du canoë sur le Gardon. C'est-à-dire sous le Pont puisque si le pont d'Avignon est à Avignon, le pont du Gard est sur le . . . Gardon. Ne me demandez pas pourquoi, je me contente de pagayer, pagayer ! Et d'apprécier le calme des rives, la fraîcheur de l'eau sur mes cuisses meurtries par le soleil et l'équipage splendide de notre rafiot (devant Mathilde pilote en deux pièces-claquettes, derrière Alex dirige en casquette LCL, total hype).

Résultat au bout d'une grosse semaine de Sud : impossibilité de s'asseoir, coup de soleil ridicule dans le dos (tiens on dirait une tache de naissance . . . merci bien !) et douleur au bras pour cause de pratique intense du canoë, bah oui intense, enfin un peu difficile je veux dire . . .Et puis merde vous m'énervez, c'était dur et puis c'est tout.
Et accessoirement : des discussions tardives sur les grands problèmes de ce monde, du Disney, de l'achat de bons gâteaux et de barbapapa, du trivial pursuit, des partiels de fac un peu avancés mais pas pour moi (feignasse un jour . . .), des photos légèrement dossier, un homme dans toute sa virilité lisant Match et Femme Actuelle, une couleur pour les cheveux à tester et surtout une super semaine avec les louloutos. 

Hâte de rentrer et de vous retrouver à Rohan pour dormir encore et toujours, médire de nos voisins, dessiner et peut être même si le temps le permet, suivre un peu cette troisième année . . .

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Roooh heureusement que vous etes viendus les gens...c'etait bueno super bueno as usual.
Vive radio ragal a l'EDL y'a que ca de vrai.
* oui ceci est une declaration d'amour, bien evidemment. *

Anaïs a dit…

Ooooh , une déclaration ! ! ! J'adore

Ragal à mort tu va voir, on va se faire un plein d'ici deux semaines, la machine va repartir de plus belle !! !