lundi 24 novembre 2008

Vieille avant l'heure

Alors que j'attends encore certains cadeaux mais que la plupart sont déjà ouverts, terrible constat : la vieillesse me frappe. Grands Dieux, je ne pensais pas que ça viendrait si tôt. Alors oui je m'étas dit, 20 ça va être terrible, comme un coup de massue, la vie ça passe, y a que les rides qui restent. Certes Marie-Anne qui m'a fait le doux plaisir de s'abonner à ce blog va me dire "attends d'arriver aux 25, c'est encore pire". Merci Dogon, ça me donne envie d'y courir . . . 

Plus sérieusement, on m'a demandé je pense une bonne douzaine de fois ce que cela faisait, 20 ans. Pas grand chose ma foi, sauf que les gens se disent que mon dieu, le temps passe et on ne rajeunit pas. Merci bien, je ne l'avais pas remarqué. Pas de ride subite, pas de fracture du col du fémur en allant aux toilettes à minuit, pas de colle Polydent posée par sécurité à côté de ma loupe sur ma table de nuit. 20 ans, en soit, ce n'est pas terrible. Mon passage à une maturité pénible ne s'est pas fait en une nuit. Ça se travaille ça Monsieur, la vieillesse, on y bosse tous les jours. Par exemple en cultivant la Quasimodo attitude de la famille afin de se faire diagnostiquer pas plus tard que ce soir une sciatique. Une quoi ? Un machin de nerf qui se coince et qui vous fait ressembler à un membre du Question pour un Champion Club de la maison de retraite du quartier. Une maladie de vioc qui vous fait vous tenir les reins quand vous vous levez et vous donne une envie soudaine de rugir "Mes aïeux ! !". Bref un concentré de vieillesse expresse. Ça fait toujours plaisir de voir que son corps n'est qu'une machine imparfaite et que Dame Nature, cette fieffée pouffiasse nous le rappelle dès qu'elle le peut.

Heureusement qu'il y a les cadeaux. Sans ça c'est sûr, j'annule ma prochaine célébration de la vie qui passe et des cellules qui vieillissent. Je me console de mon mal de lombaires en regardant les beaux bijoux, les tissus divers et les livres appétissant qui devraient me faire patienter jusqu'au très prochain Noël voire peut être jusqu'à la galette des Rois. Mathilde va sûrement dire que je me ramollit et que je ne devrais pas laisser parler la guimauve qui est en moi mais j'en profite encore pour remercier tous ceux qui m'ont souhaiter un noyeux janniversaire, en retard ou pas, décalage horaire et/ou géographique ou pas, aux cadeaux déjà découverts et à ceux qui devraient arriver, aux gâteaux, aux efforts et aux amis. Ceux avec qui vieillir n'est pas si mal.

Et Desproges a dit : je suis fichu, j'entre dans l'âge mur et l'âge mur c'est bien connu, précède l'âge pourri.
Amen.

4 commentaires:

Ana a dit…

ouaiiiis mais pense aux pots pourris... c'est de la pourriture positive ça !!! (ouais ouais, je sais, je sauve les meubles comme je peux, okay?)

Anaïs a dit…

C'est gentil, j'apprécie l'effort. Je vais penser à considérer l'avancement prématuré comme la constitution d'un charmant pot-pourri ^^

Marie-Anne a dit…

D'abord j'ai rien dit... et en plus oui putain 25 ça fait mal (je commence à m'en remettre que voilà que t'en remets une couche :-D)

La myopie gagne mon dieu voilà que je n'arrive plus à rentrer les lettres de la vérification des mots

Anonyme a dit…

Déprime pas. 20 ans c'est le meilleur âge de tous les âges...

Et c'est une ainée qui te parle...